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Les 8 salopards : du sang et des armes, du lent et des larmes

Bonjour les jeun’s! J’ai (enfin) été voir cette semaine le dernier film de coquin Tarantino. J’aimerai souligner d’emblée que j’ai toujours voué une sorte de culte à ce cher Quentin, depuis ses premières moutures. Le Tarantino réalisateur, producteur comme scénariste ne m’avait jamais déçu. Et cette déception que je vais développer, est bien entendu éminemment relative à l’excitation qu’avait fait naître chez moi l’annonce de ce long-métrage. Un second western, avec un casting XXL réunissant une foultitude d’habitués du réalisateur du Tennessee : Kurt Russell (Boulevard de la mort), Tim Roth et Mads Michaelsen (Réservoir dogs), et surtout le grand Samuel (Lee Jackson)… Ce huitième film commence avec les paysages sublimes et enneigés du Wyoming,et des dialogues héroïques et des costumes flamboyants. Quand je vois Samuel Lee Jackson en Marquis avec son tricot de soldat de l’Union, QUEL SWAGG !! Et puis la petite crotte de nez à l’adresse de Spike Lee et ses comparses détracteurs de Django Unchained (traduit de l’anglais par mes soins). « Il ne faut plus les appeler « NIGGA », il paraît que ça les vexe ». L’impertinent cinéaste a l’art d’élever l’anachronisme au rang de figure de style, le tout servi par une photo canon.

Cependant, une fois qu'est pas coutume, la dynamique s’étiole comme un napperon écru des années bissextiles (que j’ai bien connues). Ce film s’avère être une sorte de Réservoir Dogs spaghetti à la sauce Leone, mais qui durerait 2h40. A 1h15 comme son premier film, le tempo multiplié par 2, c’eut été probablement une énième BRULURE !! Au final, de lourdes longueurs…des dialogues assez inutiles - que ce soit dans le déroulement du scénario, le travail des personnages - et une drôlerie assez inégale. Des personnages relativement plats et un tantinet redondants - comment ne pas penser au docteur schultz de Django en voyant Tim Roth en dandy anglais, chapeau melon, la stachemou sous le tarin comme disent les jeunes et un parler chatoyant - et une intrigue creuse comme un cerveau d’jeunot. Et enfin, comme (plus que?) d’habitude, avis aux hémophiles et aux cul-bénis : BARREZ-VOUS, parce-que ça va jouer au pendu et pas grand monde va trouver les lettres! Au menu ce soir : rémoulade de cervelle et flûte au chocolat!


Allez bécots


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